Empire Hyporien
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 Hypori, colonisation

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Papillon
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Papillon


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MessageSujet: Hypori, colonisation   Hypori, colonisation Icon_minitimeLun 8 Oct - 20:19

H-RP: allez hop! j'en ouvre encore un, sur mon passé à moi, à partir de la chute de l'A.R.L jusqu'à la colonisation par nous d'Hypori, et les fondations du R.F.E. Bien evidemment, ce RP ne ferme pas les autres, ils restent tous ouverts à jamais! Le début, j'en suis navré, ne concernera pas grand monde (The Legoman, Rolf Xandine peut être, Joex,et quelques autres dont moi). Histoire de vous mettre dans lecontexte, l'A.R.L, après avoir connu une grande période de prospérité, de gloire et de bien d'autres choses positives, s'effondre.

"-Qui est encore avec nous? Demanda le jeune frère de Papillon, T'omah.
-Je ne sais pas, plus grand monde... Les seigneurs Devil Expansion et Pafolka ont fait Sécéssion, ils quittent ce qui reste de notre organisation. Ce matin, j'ai appris que notre colonie, A.R.L IV, déclarait son indépendance, gardant avec elle les dépôts de Deutérium de l'alliance. Le Gouverneur d'A.R.L IV en a profité pour prendre le pouvoir sur les trois autres planètes reserves: A.R.L I, A.R.L II et III.
-Il faut reprendre le contrôle de tout ça! On peut pas se permettre de perdre tout ce deutérium, ces planètes. Où sont nos belles flottes du passé?
-Dans les broyeurs des recycleurs ennemis, ils doivent être en forme de boîtes de conserve maintenant. Le raid pirate sur Gournay II ne leur a pas laissé de chance. Je ne contrôle plus d'armées, plus de flottes. Les autres colonies vont surement suivre le mouvement, et déclarer leur indépendance. seul Gournay II reste à peu près sûr, mais pour combien de temps?"
T'omah, l'air abbatu, se tourna vers le hublot du vaisseau spatial, on voyait au loin la planète capitale du Fondateur Papillon, Gournay II. Des débris métalliques étaient encore présents dans l'espace de la planète.
"Un message provenant de la planète vient d'arriver, Seigneur" Annonça le Commandant de Bord. Un soldat transmit le lecteur holographique au Fondateur, ce dernier le brancha et lança la lecture. L'ex premier ministre de Gournay II apparut en image holographique, très flou. Il s'nclina, et avec un large sourire cruel, il annonça au Fondateur qu'il n'était plus le
bienvenue sur sa planète, que Gournay II changeait de chef, et que Papillon avait interêt à faire demi-tour s'il voulait avoir une chance
de vivre encore un peu.
Fou de rage, le Fondateur balança le lecteur au sol, qui se brisa sous le choc. Il ordonna au commandant de faire demi-tour, et de se diriger vers Marne III. Marne III, une des premières colonies de Gournay, la plus faible de toute. La situation actuelle l'avait autant affaiblie que les autres, à son échelle, c'était même pire: Marne III ne possédait plus aucune défense, aucune flotte, si ce n'est quelques chasseurs, une batterie de lance -missiles et une dizaine de gardes au sol.

"Qu'espères-tu faire sur Marne III? questionna T'omah

-Je souhaite tout d'abbord savoir si le gouverneur de la planète est encore avec vous, nous nous poserons ensuite sur la planète, et nous en ferons le point de départ de la reconquête de mes systèmes.

-Tu crois pouvoir reprendre le pouvoir?

-J'espère bien, ce sera difficile, mais je n'entend pas laisser le contrôle de ma planète natale au premier dictateur venu, surtout quand celui-ci m'a trahi."

Le vaisseau quitta l'hyperespace et apparut dans l'atmosphère de Marne III. Le Fondateur ordonna qu'on lui ouvre les communications avec le gouvernement de la planète. Sur un large écran collé au mur de la salle de commandement du vaisseau, apparut le visage de Mel Meliik, gouverneur de la colonie Marne III. Celui-ci fixa Papillon d'un air haineux et dit:

"-Vous n'êtes pas le bienvenue, la planète n'est pas autorisée d'accès aux voyageurs.

-Aux voyageurs? Je suis le Fondateur, votre chef...

-Vous étiez, coupa Meliik, j'ai cru comprendre que le pouvoir n'est plus entre vos mains, monsieur, lança t'il d'un air méprisant.

-j'ai toujours mes mains, Meliik, et j'entend bien garder le pouvoir qu'il y avait entre. Le prétendu nouveau chef de Gournay II et de l'ensemble de ses colonies porte ce titre illégalement. Dois-je comprendre que vous n'êtes plus de mon côté?

-non, je ne suis plus de votre côté, pas plus que du côté de Gournay II, notre planète est officiellement indépendante depuis ce matin. Faites demi-tour, où j'ordonne de vous tirer dessus!

-Et à qui? il ne vous reste aucune force de défense. Déroulez le tapis rouge, préparez les boissons et les danseuses, votre Chef-Fondateur arrive!

-Vous commettez une..." La communication fut coupée à ce moment là, sur ordre de Papillon. La colère commençait sérieusement à s'emparer de lui. Comme promis, on tira sur son vaisseau, deux malheureux chasseurs légers tentaient de persuader par la force le gros transport de faire demi-tour. Celui-ci répondit par quelques bons coups de tirs-laser qui mirent rapidement fin à cette tentative d'intimidation. Le vaisseau du Fondateur se posa dans un hangar du palais du Gouverneur, où l'attendait plusieurs hommes armés. Le vaisseau posé tira plusieurs coups pour éparpiller les gardes, Papillon profita du désordre pour ordonner l'occupation du hangar par ses hommes d'équipage. Quelques tirs de blaster résonnèrent par-ci par-là, puis le calme revint. Papillon descendit à son tour, armé d'un pistolet blaster et d'un couteau laser. Après avoir organisé une garde autour du vaisseau, les raideurs s'inflitrèrent dans le palais du gouverneur, d'autres tirs rèsonnèrent, en plus grand nombre. Papillon lui-même participait aux fusillades, il en avait l'habitude, même s'il n'aimait pas beaucoup ça.
Enfin, ils atteignirent le bureau de Meliik, le Gouverneur. Une petite charge explosive suffit à détruire la porte blindée, seul obstacle entre le Gouverneur et les raideurs. Un des hommes d'équipage entra dans le bureau, mais fut descendu par un tir de blaster. Papillon entra et se coucha derrière une statue représentant le gouverneur. Un tir le manqua et explosa le buste, faisant voler en éclat le marbre. Le Fondateur répondit par quelques coups, dont un qui atteignit l'un des deux gardes protegeant le Gouverneur, et l'acheva définitevement. L'autre préfera se rendre, et malgré sa résistance, le Gouverneur fut immobilisé sur sa chaise. Papillon ordonna à ses hommes d'infiltrer les autres hangars, militaires, commerciaux, etc. Seul avec le Gouverneur, Papillon ne prêta même pas attention à son prisonnier, il se dirigea vers le bureau et se mit en quête de le fouiller pour trouver toutes les informations importantes. Meliik le foudraya du regard, et cracha:

"Vous n'avez pas le droit, salaud! Vous faites de la piraterie! Vous prétendez être fondateur-diplomate? Sale bantha!

-Ce n'est pas de la piraterie, mais effectivement une forme de diplomatie différente de celles que j'utilise habituellement. Vous abusez de la faiblesse de l'A.R.L pour mettre en place vos plans personnels. mes rapports m'ont toujours dit que vous étiez un tyran, je ne peux pas vous laisser continuer premièrement, de me trahir, deuxièment, de n'en faire qu'à votre tête. Il y a trop d'indépendances en ce moment, il est temps qu'on rappelle aux gouverneurs qui sont les vrais dirigeants, surtout aux tyrans." Le Fondateur détacha son captif, et reprit:
"Détalez, Meliik, je vous démunie de vos fonctions, et en tant que chef de l'Empire de Gournay, de Marne III, et de l'A.R.L avec les autres fondateurs, je déclare officiellement que cette planète réintègre l'A.R.L.
-Jamais! Je vous tuerai, salaud!
-Vraiment?"
Meliik se précipita, couteau à la main, sur Papillon, mais ce dernier lui retourna le bras et le désarma en peu de temps, avant de lui décocher un coup de poing qui le plaqua au bureau. (Il est à savoir, afin de ne pas faire croire que Papillon dispose d'une capacité à se battre hors du commun, que Meliik n'a jamais pratiqué aucun combat, à la différence de Papillon qui a été formé à l'académie miltaire et servit en tant qu'officier sous l'alliance nuxienne.) Le Fondateur s'empara de tout les dossiers importants, comme Meliik semblait ne pas en avoir eu assez, il le fit détaler à coup de blaster, hors du bureau. Il s'empara du diffuseur d'annonces installé sur le bureau du Gouverneur et l'activa. Tout ce qu'il allait dire serait diffusé dans tout les hauts-parleurs de la colonie, aucun habitant ne pourrait manquer l'annonce. Et Papillon passa un bon quart d'heure à diffuser toutes ses instructions, à retenir que les systèmes miniers de la planète seraient tous détruits pour neutraliser définitivement la force économique de la planète, que tout ce qui est succeptible de servir serait embarqué à bord du convoi de Papillon, et que la planète serait abbandonnée. Tout ça devait servir de précautions au cas où une force ennemie tenterait de prendre le contrôle de la colonie, surtout l'Empire de Gournay, sous les commandes d'un dictateur. Il précisa bien evidemment, que les habitants de Marne III étaient invités à rejoindre l'expédition sans conditions, mais plus dans leur interêt, la vie n'en présentant plus beaucoup sur Marne III.

C'est ainsi que, venu avec un seul vaisseau de transport, Papillon repartit à la tête d'un convoi honorable, composé de dix grands transporteurs, quelques petits cargos, et un vaisseau qui contenait tout le nécéssaire pour faire une colonie de base: convertisseur d'oxygène, matériaux pour batiments de base, petit générateur energétique, etc... Plus une bonne dizaine d'informaticiens, de techniciens et autres adeptes de sciences modernes fort utiles de nos jours. Plus l'ensemble des quelques colons qui avait voulu suivre l'expédition, soit 98% de la planète. Comme la planète était très peu peuplée et très petite, ça ne représentait pas grand chose....
Le convoi quitta la planète rapidement, Papillon craignait l'arrivée d'une flotte ennemie, a tout les coups, Meliik avait prévenu Gournay II et son nouveau dirigeant, qui rappliquerait aussitôt. Ils empruntèrent la voie de l'hyperespace en direction d'une des lunes de Marne II, sur lequel il existait un vaste complexe de communications intergalactiques, de quoi communiquer avec n'importe quel monde dans n'importe quel coin de l'univers. L'arrivée sur cette lune fut sans encombre. Marne II avait également fait Sécéssion, et réclamait son indépendance à l'Empire de Gournay, ce que, Jan Elrhut, Nouveau dirigeant de Gournay II avait surement refusé, tout devait se régler par la force au moment où les hommes du convoi prenaient le contrôle du complexe. Papillon, dans la salle des communications, décida de prendre le risque de lancer un appel à The Legoman, sur Legoland III. La communication fut ouverte, The Legoman prit la parole en premier, toute la discussion était transmise par l'intermédiaire d'une sorte de "téléphone", sans images, rien de plus que le son!
"-Est-ce bien vous, Papillon? Demanda t'il d'une voix inquiète.
-C'est bien moi, répondit-il.
-Je suis rassuré de vous entendre, on dit partout que c'est le bazar chez vous. Que se passe t'il?
-Je suis content de voir que vous êtes toujours du bon côté, et je vous en remercie. Je suis toujours en vie, je suis à la tête d'un petit convoi, mais je dois admettre que je ne sais pas trop quoi faire. Mon premier ministre: Jan Elrhut a pris le pouvoir sur Gournay II, mes colonies me renient, je ne suis plus le chef. Toutes sont devenues indépendantes, ou sont tombées sous le contrôle de Gournay II. Je n'ai plus aucune force militaire, si ce n'est une vingtaine d'hommes armés. A l'échelle de l'A.R.L, c'est le bordel le plus complet! Chacun s'enfuit de son côté et tente de sauver ses interêts avant tout. où sont passées nos règles d'entraides de jadis?
-Et du côté de nos alliés? Que devient l'Empire?
-Zorglub est décedé il y a quelques temps, l'Empire change de comportement. Un accident des plus douteux est survenu hier soir, on a retrouvé l'ambassadeur de l'Empire mort, un couteau entre les yeux. Le plus beau problème diplomatique jamais vu, l'Empire parlait de nous détruire! Mais ils ont préferé oublier l'affaire, des problèmes de leur côté aussi. Nos autres alliés se sont rendu compte de notre implosion, pour eux, l'A.R.L n'existe même plus! Entre nous, je crois qu'ils n'ont pas tout à fait tort... Comment ça va de votre côté?
-Certaines planètes ont bien essayé de se faire un coup d'indépendance, mais j'ai réussi à garder le contrôle.
-Félicitations, parce qu'ici, c'est un bazar!
-Que comptez vous faire maintenant?
-Je ne sais pas, je ne sais plus, tout ces évènements me déstabilisent à vrai dire. On a déjà eu des problèmes, mais pas à ce point, j'ai bien peur pour l'avenir de l'A.R.L.. Vous qui avez toujours votre statut de Fondateur, tentez de réunir le plus de partisans possibles, ils ne seront pas de trop. J'espère bien récuperer mes propriétés et punir les lâches qui nous quittent et nous trahissent quand on a besoin d'eux! Contactez Cipher, je me rend chez Nyny, en tant que fondateurs, je pense qu'on peut encore avoir confiance en eux. Si vous avez besoin de moi, contactez Nyny, j'y serais.
-A très bientôt, alors?
-Je l'espère?"
La discussion fut coupée, pas sans regrets, Papillon était content de savoir qu'il avait encore des alliés, des vrais, et il regrettait de devoir couper ce qui le rapprochait encore un peu du passé glorieux de l'A.R.L, auquel The Legoman avait aussi contribué. Ainsi, que Nyny, Cipher, et quelques autres... Nyny n'était pas à la tête d'une très grande puissance, il possédait peu de colonies, une flotte bien maigre, rien de quoi interesser les grandes puissances. C'est chez lui que Papillon se sentirait le plus en sécurité. Il aurait preferé se rendre chez Legoman, qui se trouvait plus près, mais il craignait que ce soit un leurre, qu'on l'arrête. Non pas qu'il n'avait pas confiance en son ami, mais les temps étaient si durs en ce moment, qu'on aurait pu truquer la conversation ou le forcer à jouer le "tout-va-bien", ou alors que tout était bien vrai...
Le convoi quitta la lune en toute vitesse, le complexe explosa, projetant dans l'espace une masse considérable de métal. "Nos ennemis ne pourront plus l'utiliser!" se rassura Papillon.




Dernière édition par le Lun 8 Oct - 23:24, édité 1 fois
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The Legoman

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MessageSujet: Re: Hypori, colonisation   Hypori, colonisation Icon_minitimeLun 8 Oct - 22:39

HRP Excuse moi mais j'aime pas trop l'idée qu'on se vouvoie, on a fait l'ecole d'officer de l'alliance nuxienne ensemble ne l'oublions pas, avec Cipher et nyny on formait un quatuor pour former l'ARL, c'est important... On a vécu beaucoup de choses ensemble^^

Je supprime ce message dans quelques heures.
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Papillon
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MessageSujet: Re: Hypori, colonisation   Hypori, colonisation Icon_minitimeLun 8 Oct - 23:27

Plus tard, ils arrivèrent sur Reloth, planète capitale de l'Empire du Fondateur Nyny. Personne ne répondit aux appels lancés par le vaisseau de Papillon. Il décida de laisser la flotte en retrait, et préfera descendre avec un petit transport, quelques hommes, et son frère. Un brouillard très dense couvrait l'ensemble de la surface, la ville était deserte, depuis la plateforme d'atterissage, on distinguait quelques maisons au loin, le long de la rivière. Il s'agissait d'une ville d'un modèle "primitif", qui avait un certain charme, il fallait l'avouer, et ça changeait un peu des grands grattes-ciel qu'on voyait partout desormais. Pourtant, en s'avançant, les maisons semblaient étranges, le brouillard se dispersa un peu, laissant une vision d'horreur: des cadavres étendus partout, des maisons effondrées, des débris partout, des cratères enormes. "un vrai champ de bataille!" s'exclama T'omah. Cette vision n'était guère rassurante, chacun préfera porter la main à son blaster, par précaution. Enfin, ils traversèrent la rivière, par un pont à moitié déchiré. Ils marchèrent dans cette ville devastée pendant cinq bonnes minutes, avant d'atteindre le palais de Nyny, en aussi mauvais état que le reste. Une des tours en pierres s'était effondrée, le beau marbre du sol était recouvert de sang. Des cadavres de soldats, de danseuses, de gens innocents... Ils traversèrent le palais et atteignirent les appartements de Nyny, la porte était défoncée, surement par un roquette. Papillon entra, avec un horrible pressentiment. Les murs avaient des trous un peu partout, d'autres cadavres, des rideaux déchirés, des tables renversées, un buste explosé, une femme massacrée!
"Nom de..." s'exclama Papillon, il s'approcha du cadavre de la femme, elle était couchée sur le dos, les bras le long du corps, comme si elle dormait. "Qui est-ce? demanda un des soldats.
-Cette jeune femme, était la femme de Nyny." La révélation jetta un froid macabre parmi les gens présents, un calme lugubre. "Et Nyny?" osa demander l'un des soldats? Papillon se releva, le blaster à la main, puis il s'approcha en silence d'une porte double au fond de la pièce. Il passa la porte trouée, et arriva dans une pièce très éclairée, avec une fontaine en marbre au centre. Il n'y avait pas de toit dans cette pièce, elle était en parfait ordre, ce qui faisait un contraste étrange avec le reste de ce qu'ils avaient vu. Papillon regarda partout, inquiet. Puis il s'arrêta de chercher, il vit ce qui ressemblait à une chaussure dépasser de derrière la fontaine. Il se précipita pour voir, et s'arrêta, le teint pâle. Les autres s'arrêtèrent aussi. Devant eux, gisait Nyny, le corps ensanglanté, les bras repliés sur sa poitrine où l'on voyait une trace horrible de chairs brulées. Papillon était à deux doigts de pleurer, mais il se retint, et ordonna qu'on prenne le corps du défunt, ainsi que celui de sa femme, et qu'on les porte dehors. Ils quittèrent le palais, les deux corps installés côte à côte sur une civière de fortune. Sur ordre de Papillon, ils s'arrêtèrent près d'un petit jardin, que la bataille avait miraculeusement epargnée. Ils y creusèrent un trou, où ils posèrent les corps des deux morts, puis ils rebouchèrent le trou. Papillon jetta la médaille de Fondateur de Nyny, qu'il lui avait pris avant de l'enterrer, sur le monticule de terre. Pendant que les autres restaient à l'écart, il adressa quelques dernières paroles à Nyny, sans vraiment se rendre compte qu'il était réellement mort, puis il grava dans l'arbre derrière la tombe, à l'aide d'un couteau, le nom de Nyny et de sa femme, leurs fonctions, leurs dates, et quelques compliments, et s'en alla. C'est ici que le cauchemar redoubla d'intensité, une vingtaine d'hommes armés surgit de derrière un batiment, et ouvrit le feu sans sommations sur le petit groupe. Deux gardes s'ècroulèrent, Papillon et T'omah prirent la fuite, mais c'est alors qu'un tir atteignit T'omah dans le mollet, le jettant à terre. Papillon le supplia de se relever, il tenta de le porter, mais les ennemis arrivèrent à sa hauteur, et les firent tomber à coup de Pointes de force. Bêtement, par méchanceté gratuite, le meneur du groupe descendit T'omah d'un tir de blaster dans la tête, Papillon ne put retenir un cri de desespoir, de rage. Il s'empara d'un blaster, et tira tout ce qu'il pouvait sur le meurtrier, lui déchirant la moitié du crâne, puis il tira sur les autres, en tua deux avant de se faire immobiliser pour la seconde fois. Quelques minutes de silence passèrent, et le groupe se mit de nouveau en marche, Papillon entouré d'hommes braquant sur lui des blasters. Enfin, lorsqu'ils traversèrent le pont troué de partout, le prisonnier profita d'un trou assez large pour fausser compagnie à ses ennemis. Il tomba dans l'eau, les tirs passèrent à côté de lui sans l'atteindre. Il s'échappa hors de portée et de vue de ses adversaires. Il passa le reste de la journée à traquer les tueurs de son frère, avec un fusil sniper qu'il avait trouvé sur un cadavre. Il parvint progressivement à tous les tuer, chacun leur tour, à n'importe quel endroit de la ville. Il retrouva le corps de son frère, et après s'être recueillit un long moment, il l'enterra, lui adressa quelques mots et partit à bord du petit transporteur. Endeuillé, le convoi partit sans plus attendre de Reloth, vers Legoland III.
"Plus rien à perdre" pensa Papillon, si je tombe sur des salauds qui veulent ma peau, soit le destin se décidera à faire cesser ce cauchemar, soit je survivrai encore une fois."


H-RP:
Ca y est, j'ai enfin fini, désolé pour la longueur du RP (il a fallu le diviser en deux, le forum n'accepte pas les messages trop longs!), en espérantne pas vous avoir gonflé à la longue. Tu peux participer maintenant, Legoman ,) Les autres, Elrond, Dxphoenix et les autres, quand vous sentez que c'est le bon moment, vous pouvez placer vos personnages dans le RP, sans qu'ils nous rencontrent forcèment tout de suite.
Dsl pour le vouvoiement, je viens de m'en apercevoir. Tant pis, on modifiera ça par la suite...


Dernière édition par le Mar 9 Oct - 22:10, édité 1 fois
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DXphoenix
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MessageSujet: Re: Hypori, colonisation   Hypori, colonisation Icon_minitimeMar 9 Oct - 9:34

DX était dans le bureau de son vaisseau de bataille de classe victoire personnel, le " messagers de la mort" lorsqu'un homme vétue d'une tunique rouge ornée d'un blason doré, un oiseau qui semblait s'embraser sur la tunique.
L'homme s'avança et dit : "Seigneur! Des nouvelles inquiétantes de l'ordre viennent de nous parvenir!
-Quelles sont ces nouvelles, commodore?
-Un grand empire s'effondre pas loin d'ici l'A.R.L n'est plus! Leurs colonies clament leur indépendance ou tombe une par une sous le joug des pirates et de leur ennemis!
-Qu'on suspende toute forme d'échanges que l'on avait avec eux et mettez le reste de leur empire sous surveillance! Dans leur impulsion, ces nouveaux seigneurs pourraient se croire à la hauteur d'un assaut contre notre empire, lancez les sondes et mettez nos colonies en niveau d'alerte 2.
Que donne l'exploration du système d'hypori?
-A première vu ce systèmes semble habitable, mais ces ressources ont été séverement utilisé par des usines droides La planète en est pratiquement recouverte. Elle ne sont malheureusement pas utilisable elle sont abandonné depuis trop longtemps.
-Bien, ordonnez au corps expéditionnaire de revenir la menace des restes de l'A.R.L est trop présente.
-Bien seigneur


l'histoire se met en route^^
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MessageSujet: Re: Hypori, colonisation   Hypori, colonisation Icon_minitimeMar 16 Oct - 20:42

H-RP: Bon désolé, Legoman, je sais que tu souhaitais placer un RP, mais comme il ne vient toujours pas, je me permet d'avancer. Tu trouveras bien le moyen d'en placer un autre, autre part...


"Ce qui est arrivé à Nyny est épouvantable! S'exclama The Legoman, sans parler de ton frère et...
-Et de la situation de l'A.R.L..., coupa Papillon d'un ton sec et morose. Vu tout ce qui se passe autour de nous, j'ai bien peur que d'autres de nos proches ne nous quittent aussi, par la mort ou une autre voie. Je me demande si ça vaut vraiment la peine de continuer, de se battre, de vivre...
-Oui, ça vaut la peine. Nous traversons une période sombre, mais rien n'est fini, nous sommes toujours vivant, Papillon, et prêt à nous battre. Nous devons récuperer l'A.R.L, lui rendre sa splendeur passée.
-C'est également ce qu'espéraient les anciens officiers impériaux, trois mille ans auparavant, ils n'y sont jamais parvenus! A eux seuls, ils étaient bien plus puissants que nous. S'ils ont échoué, combien de chance avons nous de réussir?
-Alors, tu ne veux plus te battre? Notre grande, notre magnifique A.R.L est blessée, tu ne veux plus tenter de la sauver?
-Pouvons nous vraiment la sauver? Elle est déchirée, elle meurt petit à petit, nous avons atteint un point de non retour, c'est trop tard. L'A.R.L n'existe plus.
-Non! s'exclama Legoman d'un ton vif, comme s'il essayait de se convaincre lui-même? L'A.R.L tient toujours, à genoux, mais elle tient toujours. Pour la relever, il lui faut l'aide de ceux qui l'ont bâti, tu n'es pas un lâche, pas un défaitiste, reprend le combat!"
Les deux hommes se regardèrent un long moment, les yeux dans les yeux. On sentait le véritable désir de Legoman de sauver l'A.R.L, le courage qu'il avait. On sentait également l'épuisement de Papillon, il venait de perdre des choses qui représentaient beaucoup à ses yeux: sa planète, son frère, des amis, l'espoir. Il pensa au visage de son frère quand il venait de se faire abattre, la vision du visage ensanglanté lui enleva encore plus la volonté de se battre, de continuer tout ça. Puis il repensa à l'A.R.L, à tout ce beau parcours, ces beaux combats qu'il avait fait avec ces amis, au palais de l'A.R.L, au symbole majestueux de l'A.R.L, toute aussi majestueuse, cela changea un peu sa façon de voir. Il releva la tête, fixa Legoman d'un regard plus combattif, plus décidé, puis il reprit:
"Je reprend le combat. Tu as raison, l'A.R.L existe encore, et même si elle est faible, ses chefs continueront à se battre pour elle!" Il n'aimait pas cette phrase, elle sonnait faux, il n'avait pas confiance en ces mots, il n'avait pas envie de se battre avec autant d'ardeur qu'auparavant, mais il se forcerait à le faire.
"Merci, Papillon. C'est avec joie que j'entend ce changement de décision. Laisse moi te résumer la situation de mon côté:
Quelques seigneurs répondent encore à l'appel, parmi eux: Riderz, Joex, Jeje4012, Rolf Xandine, et... Cipher!
-Cipher? Comment s'en sort-il?
-Plutôt bien, étant proche l'un de l'autre au niveau galactique, nous avons pu nous venir en aide mutuellement. Il y a bien eut une tentative de prise d'indépendance sur une de ses colonies, mais l'affaire a vite été reglée.
-Rolf Xandine? J'ai déjà vu ce nom sur mes dossiers, qui est-ce?
-Un seigneur membre de l'A.R.L Wing, la branche fille de notre alliance, administrée par les seigneurs Trevize et Thork.
-Je vois... Et eux, que sont-ils devenus?
-Thork est mort, assassiné par des membres du gouvernement. C'est un tel bordel sur ses planètes qu'il n'y a plus rien à en tirer! Trevize, lui, s'est retiré du pouvoir. Complètement déboussolé par l'affaire, il a preferé partir en retraite sur Naboo, nous devons l'oublier. Les gens qui ont pris le pouvoir à sa place ont catégoriquement repoussé toute forme de contact avec l'A.R.L, oublions-les également.
-Et l'A.R.L Wing?
-Contrairement à l'A.R.L mère, celle-ci n'existe plus du tout. J'ai tenté de rassembler ses membres, mais sans réussité, à part pour le seigneur Xandine.
-Et bien résumons alors: Nous sommes sept seigneurs encore unis sur la trentaine initiale, ça fait une vingtaine de traitres ou de morts. Nous n'avons plus d'alliés. Parmi les Fondateurs de l'alliance, Nyny est déjà mort, moi je n'ai plus de planètes sous mon contrôle...
-Ne fais pas cette tête là, on en a vu d'autres! Peut être pas à ce point, mais on saura s'en tirer. Il faut s'organiser, c'est tout!
-C'est tout! repéta Papillon, sans être convaincu. Que comptez vous faire pour commencer?
-Tenter de réunir d'autres seigneurs, il doit bien rester quelques autres fidèles. Cipher organise une flotte pour la défense de nos restes, contre les pirates et les autres ennemis. Toi, tu pourrais tenter de reprendre contact avec nos alliés, non?
-Non, plus d'alliés. Je te l'ai dis, un plaisantin a assassiné le représentant diplomatique de l'Empire Zorglubien, ils me tiennent pour principal responsable, comme si je devais veiller sur tout les petits diplomates en temps de guerre! Les autres alliances se méfient de nous, elles ont rompu le contact définitivement. Ma situation n'est pas stable, j'ai peur que l'Empire du Seigneur Zorglub tente de se venger de moi. Il parait que la famille de l'Ambassadeur assassiné est immensèment riche, on dit qu'elle me traque! Tant que ma situation n'est pas stable, pas totalement sécurisée, je ne veux pas reprendre contact avec eux, je risque de révéler ma position
-Que compte tu faire alors? Ma planète est sécurisée, il n'y a aucune raison qu'on te fasse du mal.
-Je sais que je passe pour un paranoïaque, mais je n'ai pas confiance. Pas contre toi, ne le prend pas mal... Puisque je me suis engagé à t'aider dans la lutte pour l'A.R.L, je vais partir avec le convoi que j'ai formé sur Marne III, je vais m'installer sur une planète tranquille où je me ferais discret. Je tacherai de me faire construire ou de m'emparer d'une petite flotte d'attaque, et je récuperai ma planète natale: Gournay II, après avoir éliminé le salaud qui prétend en être le maître!
-Ca te fait au moins un objectif, ça t'evitera de deséspérer inutilement! Si tu as besoin d'aide, tu sais où me trouver. Quand pars tu?
-Maintenant. Je te remercie de ton hospitalité, c'est avec plaisir que j'observe que je peux te faire encore confiance! Mes salutations, Legoman, et à bientôt, j'espère..."
Les deux hommes se serrèrent la main, puis Papillon s'éloigna d'un pas rapide, sans se retourner.

Le soir, une petite flotte fuyait la surface de la planète Legoland III, pour rejoindre l'espace. Papillon se sentait déjà plus à l'aise, seul dans la cabine arrière du vaisseau-amiral de fortune: le navire de colonisation "Fierté II"
Leur voyage n'avait pas vraiment de destination, l'objectif se résumait simplement à trouver une planète très peu peuplée, n'appartenant à aucune organisation interplanétaire, et oubliée de tous dans une galaxie lointaine, très lointaine. "Ph'aris! Ph'aris, seigneur! Cette planète correspond parfaitement à vos critères, monsieur. Population: 5500 Ithoriens sur toute la planète. Nous trouverons tout les endroits déserts que nous voudrons.
-Où est-elle située, Commandant?
-Galaxie 9, système solaire numéro 422.
-Et bien va pour Ph'aris, nous ne pourrons pas errer eternellement dans l'univers!"
Le convoi entra dans la voie hyperspatiale, après deux jours de voyage monotones, ils arrivèrent à destination.
"C'est ça, Ph'aris? Demanda un homme d'équipage d'un air étonné. A travers le hublot, ils apercevaient un champ de débris considérable, des roches d'une taille impressionante flottaient dans l'espace, menaçant à tout moment de se fracasser contre un des vaisseaux du convoi.
"Qu'a t'il pu arriver?
-Une Etoile de la Mort, que veux tu que ce soit d'autre? Affirma d'un ton arrogant un des hommes d'équipage.
-N'attendons pas de la rencontrer, dit le Commandant. Il faut partir, seigneur.
-Bien, partez alors...
-Où ça? Quelle destination, monsieur?
-Comme vous voulez!"
Papillon regarda le champ de débris d'un air triste et épuisé. Il en avait marre de ce genre de vision, de toutes ces morts, de toutes ces planètes détruites, de tout ce deséspoir...
Le commandant décida donc de la direction, et visa l'étrange et célèbre planète Tatooine. C'était selon lui un bon endroit pour ceux qui veulent vivre caché. Le vaisseau ré-emprunta la voie de l'hyperespace. Trois jours plus tard, le vaisseau sortit brusquement de sa course hyperspatiale.
"Sommes nous arrivé? Questionna Papillon.
-Non, répondit le Commandant d'un air inquiet. Quelque chose a stoppé notre route.
-Quoi?
-Je ne sais pas, j'interroge l'ordi de bord."
Les réponses furent rapides, et peu encourageantes. La traversée avait été stoppée par une collision en plein hyperespace entre un débris spatial et le réacteur du "Fierté II", résultat: Réacteur complètement hors service, possibilité de voler encore dix heures, aucune possibilités de rejoindre l'Hyperespace. Situation grave. Le convoi fut réuni et s'organisa. Des cargos furent chargés d'une mission d'exploration, afin de trouver un monde hospitalier. C'est au bout de deux heures qu'il y eut un resultat.
"-Roon, seigneur, et Hypori. Ce sont deux planètes assez proches l'une de l'autre. Nous avons déjà des informations sur Roon, c'est une planète très hostile envers tout ce qui est étranger et...
-Hypori?
-Aucune information, il faut nous rapprocher, peut être diffuse t'elle l'Holonet.
-Faites!"
Trois heures après, le convoi était très proche d'une grosse planète entourée d'un petit satellite naturel: une lune, et normalement proche de son soleil.
"Notre moteur est defectueux, seigneur, il faut se poser!
-Pas le choix, prévenez le convoi, alors."
Le convoi traversa l'épaisse couche de nuages et se posa sur la surface sableuse et desertique.
"On capte l'Holonet, Commandant?
-Non, c'est signe qu'il n'y a pas de civilisations très developpées sur cette planète.
-C'est également signe que nous n'aurons pas d'informations précises sur Hypori. Que vous dit l'ordi de bord.
-Hypori est dans ses dossiers. Elle est vide de toute espèce intelligente, apperement. Aucune espèce animale véritablement dangereuse, une majorité de Banthas et de Dewbacks.
-Oxygène?
-Oui. Chaleur: 26°. Temps pluvieux, éclaircies à venir selon l'évaluation météorologique de l'ordinateur. Le sol est dur, composé de sable à l'endroit où nous sommes. Aucune végétation dangereuse. Tout ce qui a de plus hospitalier apparement, monsieur!
-Oui... soyons méfiant. Dans mes derniers souvenirs, Reloth était également hospitalière, je m'y suis fié, résultat: Un ami mort, un frère assassiné! Descendons, armés!"
Le sas s'ouvrit, les hommes sortirent des différents vaisseaux, découvrant une planète à l'ambiance calme. Deux peko-peko chantaient dans les arbres au loin. Il y avait une petite étendue de sable longeant un grand lac où des Banthas s'abreuvaient. On déchargea le matériel du vaisseau de colonisation. Sans perdre de temps, avant que la nuit tombe, les colons installèrent ce qu'ils purent: un générateur d'energie à faible intensité pour alimenter les éclairages. Des tentes qui ne serait pas utilisées, par sécurité, les colons dormiraient dans les vaisseaux, bien mieux protégés. Du matériel de chasse composé de couteaux lasers et de fusil de chasse. Quelques armes primitives telles que le blaster DC-48 et des piques de force!
La nuit, les hommes retournaient dans leurs vaisseaux, laissant un semblant de campement desert.


H-RP: voilà, en espérant qu'il vous convient. Désolé, je me suis attribué la découverte d'Hypori, si ça ne vous va vraiment pas, on enlèvera.
A vous Wink J'attend: l'ordre du Phenix de DXphoenix, la situation des autres membres Smile (faites votre morceau d'histoire de votre côté, c'est pas parce que nos perso ne se connaissent pas encore qu'ils ne peuvent pas avoir de situation particulière!) Merci
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MessageSujet: Re: Hypori, colonisation   Hypori, colonisation Icon_minitimeLun 22 Oct - 10:40

Le soleil commençait à peine à se lever, le ciel était encore sombre, l'horizon était baigné d'une intense lumière rouge-orange. Les peko-peko semblaient dormir encore, puisqu'on n'entendait pas leur chant matinal. Un petit groupe de Banthas traversa dicrètement le campement désert pour atteindre le lac et s'abreuver. Les vaisseaux, posés en retrait à gauche du camp étaient silencieux, les colons semblaient dormir également. Enfin, le plus gros des vaisseaux présents émit un léger et long sifflement, des vapeurs s'échappèrent de l'arrière, un sas s'ouvrit. Papillon sortit du vaisseau, il s'avança au milieu du campement, inspecta le paysage autour de lui, et poussa un long baillement en admirant le lever du soleil. Il alla jusqu'au lac, où les banthas se baignaient. Il se débarbouilla rapidement et retourna au campement. D'autres colons venaient de se lever et avaient mis en route le générateur d'energie afin d'alimenter les chauffeurs ioniques. Ils déjeunèrent paisiblement, avec le peu d'aliments qu'ils avaient trouvé dans la cargaison du convoi. Enfin, une heure après, tout le monde était levé et prêt à travailler. Papillon ordonna qu'on finisse au plus tôt le campement. On dressa d'autres tentes. Par sécurité contre les eventuelles bêtes sauvages, il ordonna qu'on creuse une tranchée tout autour du camp. Dans la soute du vaisseau de colonisation, ils trouvèrent de quoi monter une petite tour de métal, qu'ils installèrent sur une petite butte, permettant de voir au loin les arrivées de choses hostiles, s'il en existaient sur cette planète! Le campement avançait plutôt bien, lorsque la tranchée fut terminée, on dressa des petites barrières de bois derrière la tranchée en guise de seconde protection. Enfin, des hommes furent envoyé à la chasse dans la forêt voisine, au bout de trois heures d'absence, ils ramenèrent un butin important. Il y avait de quoi nourrir le campement pendant au moins trois jours avec tout ce qu'ils avaient ramené. Grâce au générateur d'energie, ils pourraient conserver leur butin précieux dans un réfrigérateur à éléctrons. Un enclos fut fabriqué pour accueillir quelques Banthas. Ainsi, le campement trouva une vie active et ne cessa de se "perfectionner", d'autres petits batiments furent construit à partir du bois de la forêt voisine, on construisit un petit radeau pour pêcher sur le lac et quelques petites maisons. Les jours passèrent sans encombre. La vie semblait agréable, certes ce n'était pas la même vie que sur Coruscant ou Gournay II, mais elle avait ici un goût de liberté qu'on ne trouvait nul part ailleurs. Quelques jours après, la plupart des colons avaient une maison pour eux. Les clotûres furent remplacées par une palissade en bois, on entama l'élevage de Banthas afin d'explorer les environs. Un soir, Papillon entra dans le vaisseau de colonisation et tenta d'entrer en contact holographique avec Legoland III. Après plusieurs tentatives, The Legoman lui-même apparut en image très floue au centre du lecteur. Le son était aussi mauvais que l'image, mais on parvenait quand même à se comprendre:
"Enfin Papillon, tu te décides à nous contacter, on commençait à s'inquiéter. Où te trouves tu?
-Sur Hypori, nous sommes arrivé il y a presque une semaine. Nous avons entamé la construction d'une colonie.
-Hypori? Je ne connais pas...
-C'est une planète deserte, apparement, ça fait longtemps que des êtres pensants n'ont pas foulé son sol. Elle est particulièrement hospitalière, nous n'avons rencontré aucun ennui pour le moment.
-Comment vous en sortez vous au niveau de la nourriture?
-une forêt voisine est riche en gibier, y'a tout ce qui faut ici! je crois que le destin a placé devant nous un véritable paradis! Comment cela se passe t'il de votre côté?
-bof... l'A.R.L se meurt de plus en plus. Nous avons appris ce matin la mort du seigneur Devil Expansion, son empire s'est effondré, il n'a pas trouvé d'autres échappatoires que le suicide. Notre alliance atteint un niveau de désespoir jamais vu auparavant!
-Toujours décidé à te battre?
-Toujours. Ce n'est pas encore fini, j'ai toujours espoir.
-Que comptez vous faire?
-Nous avons besoin de nous réorganiser, il nous faut un point de ralliement pour les fidèles de l'A.R.L.
-Mais Legoland III?
-Plus assez sécurisée, je commence à me demander s'il n'y a pas plus d'espions que de fidèles autour de moi.
-Venez sur Hypori. C'est une planète deserte, hospitalière, inconnue, quoi demander de plus?
-Il faut que nous y réfléchissions, mais Hypori peut peut-être être la solution à notre problème. Vous manque t'il des choses sur place?
-Il nous faudrait un générateur d'energie plus puissant, des comlink, un lecteur holographique, ce genre de matériel...
-D'accord, je tâcherai de passer le plus rapidement possible, je veux voir la planète avant de décider quoi que ce soit."
La discussion dura un petit moment encore, puis la transmission devint si mauvaise qu'il fallut se quitter. Papillon ressortit du vaisseau et gagna le centre du campement afin de prendre connaissance de l'avancée des travaux.



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MessageSujet: Re: Hypori, colonisation   Hypori, colonisation Icon_minitimeLun 29 Oct - 12:44

Le soir tombait, les derniers rayons du soleil éclairaient la dizaine d'imposants vaisseaux de transports qui venaient de se poser sur Hypori, près de la colonie de Papillon. Les vaisseaux ouvrirent leurs sas en même temps, une vingtaine d'individus en sortirent, menés par Cipher et Legoman. Papillon, au devant de ses colons, alla à leur rencontre.
"Bienvenue sur Hypori, mes amis.
-Merci, répondirent les deux Fondateurs d'une même voix"
Pendant que les trois amis discutaient des dernières nouvelles de l'A.R.L, les hommes d'équipage déchargèrent les cargaisons du convoi: de la nourriture, un générateur électrique de taille importante, quelques armes, du matériel de communication efficace et bien d'autres choses qui seraient utiles au developpement de la colonie. La nuit tomba, tout le matériel de communication de base avait été installé et fonctionnait normalement, une autre tour d'observation, plus grande, plus imposante fut montée. Enfin, tout les colons allèrent se coucher.
Le lendemain, la colonie organisa des expéditions à dos de Banthas dans le but d'explorer le secteur. Cipher prit le commandement d'une expédition composée de cinq hommes et trois Banthas et partit vers le Nord, bien au delà du lac.
La marche dura toute la matinée. Après avoir traversé une forêt dense, Cipher ordonna qu'on fasse une pause d'une demi-heure. Il expédia deux hommes tout en haut d'une colline pour surveiller les alentours...
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MessageSujet: Re: Hypori, colonisation   Hypori, colonisation Icon_minitime

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