Empire Hyporien Forum des R.F.E |
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| Fanatiques... (Star Wars, R.F.E, GC2-1) | |
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Auteur | Message |
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Araknospace Citoyen
Nombre de messages : 310 Age : 52 Localisation : environ de Montpellier Date d'inscription : 11/04/2008
| Sujet: Re: Fanatiques... (Star Wars, R.F.E, GC2-1) Mar 22 Avr - 22:16 | |
| c'est un super recit bravo !! continu comme ca mais vite ^^
EDIT DE PAPILLON: Merci Marsu! N'oublie pas le vert pour le H-RP!
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| | | Papillon Dieu
Nombre de messages : 2875 Date d'inscription : 23/05/2007
| Sujet: Re: Fanatiques... (Star Wars, R.F.E, GC2-1) Ven 25 Avr - 23:42 | |
| Un petit quart d'heure passa dans le plus grand silence, de grands oiseaux noirs traversèrent le ciel en battant les ailes avec insouciance. Enfin tout commença. Impérator entendit un premier canon tonner au loin, le ciel s'éclaira d'une grande lumière rouge qui disparut aussitôt, puis il entendit des cris. De son côté, il ne se passait toujours rien, alors que la porte devait être plongée dans un combat intense. Ce brave Peeve aurait le plus gros travail à fournir, le gros des forces ennemies viserait la porte en priorité. Le soleil continuait à monter doucement dans le ciel, qui était maintenant bleu, vide de tout nuage. Il y eut une nouvelle détonation, plus proche, plus violente, Impérator sursauta en voyant qu'un grand rayon laser rouge arrivait dans sa direction. Le long rayon mortel heurta le sol, juste au pied des murs, et souleva une nuée de poussière et de terre considérable. L'herbe couvrant la terre au pied des murs prit feu. -Feu! Hurla Impérator de toutes ses forces. Les canons de Lockys firent alors feu à leur tour, à l'unisson, dans un vacarme ahurissant. Un déluge de rayons rouges s'échappa des murailles et convergea sur les batteries ennemies. Les oreilles d'Impérator étaient bouchées, les affrontements d'artillerie étaient impressionnants, surtout lorsqu'on se trouvait juste à côté d'une batterie, c'est comme si un orage se trouvait quelques centimètres au-dessus de votre tête, le tonnerre gronde dans vos oreilles et les éclairs frôlent vos yeux. Il se frotta les yeux et s'efforça de continuer à surveiller l'horizon. Au loin, une épaisse colonne de fumée noire s'élevait dans le ciel, une pièce ennemie avait été touchée. L'échange dura plus de trois heures, le canon placé à côté d'Impérator explosa, emportant avec lui un morceau de mur et tous ses artilleurs. Impérator fut projeté au sol sous la violence de l'explosion, il manqua de peu de basculer par-dessus les remparts, son malheureux voisin trantorien, en revanche, fut jeté au-dessus des créneaux et atterrit violemment contre l'herbe fraiche, quelques mètres plus loin. Plusieurs fois, le mur qu'ils gardaient fut touché, plusieurs morceaux s'effondrèrent, les pierres jaunes étaient noircies, rougies par la chaleur, et constellées de trous et fissures. Un nouveau tir manqua de peu de broyer Impérator, il se baissa à temps et vit le sommet d'une bâtisse voisine éclater en morceaux, projetant des pierres et de la poussière dans tous les sens. Un nouvel immeuble s'effondra, violemment touchée, un pan s'effondra sur la grande muraille, l'encombrant de débris et ensevelissant les soldats qui n'avaient pu fuir à temps. Impérator bondit sur le côté pour ne pas être écrasé par les lourdes briques qui basculaient par-dessus les murs. Une nouvelle détonation particulièrement puissante retentit, cette fois, c'est tout un morceau de la muraille qui s'ébranla. Impérator sentit le sol trembler brusquement, plusieurs blocs tombèrent, lui-même roula au sol, le pan de mur où il se trouvait penchait dangereusement vers l'avant, il essaya tant bien que mal de se relever, les créneaux se séparèrent du mur et se brisèrent au sol. Il avança prudemment, le mur continuait à trembler, une première partie s'effondra complètement juste derrière lui. Sentant que le sol se dérobait sous ses pieds, il essaya de sauter vers une partie plus stable, mais trop tard. Le mur s'écroulait et Impérator fut emporté avec. Son visage fut lacéré par les éclats de pierre, il reçut une pierre en pleine jambe, mais il ne tomba pas, car quelque chose, ou plutôt quelqu'un, le retenait de toutes ses forces. Il redressa la tête, surpris de s'apercevoir qu'il était suspendu au-dessus du vide. Deux chevaliers le retenaient, ils le soulevèrent difficilement et il réussit à poser ses pieds sur un sol stable. Son visage saignait un peu partout, les deux chevaliers étaient exténués par l'effort physique qu'ils venaient de fournir, ils aidèrent Impérator à se coucher dans un endroit plus sûr et soufflèrent. -Tout va bien, seigneur? demanda le moins grand des deux. -Ça... ça va... Impérator se releva. Sa jambe lui faisait mal, mais il pouvait marcher. Il vit avec horreur que le mur s'était écroulé sur plusieurs mètres, laissant place à une montagne de débris qui permettait d'atteindre les murs et gagner la cité. Les canons ennemis se turent, hormis les échanges de tirs qui se poursuivaient un peu plus loin, au niveau de la porte et de la façade ouest, le calme était revenu ici. Le jeune seigneur ordonna aux deux chevaliers de réunir tous les gardes disponibles pour défendre les murs. La façade Est était maintenant divisée en deux, seul un pont de débris dangereux et encore instable permettait d'aller d'une partie du mur à l'autre. L'unique canon encore utilisable de la façade Est continuait à tirer, Impérator s'en rapprocha. Les deux chevaliers revinrent. -Alors? -Le bouclier de la porte a lâché... la porte est trouée, mais ils tiennent encore le coup. Pour le moment, il n'y a pas eu d'affrontements au corps-à-corps, l'ennemi n'a pas tenté d'avancer. Ils ne peuvent pas nous fournir de renforts, eux aussi ont besoin de leurs hommes. -Combien sommes-nous ici? -Je dirai une trentaine... -Il faut absolument garder cet endroit, si l'ennemi parvient à gravir cette montagne de débris, la cité sera envahie et les murs leur seront accessibles. -Ils ne passeront pas! -Alors tout le monde en place! cria Impérator à l'adresse des soldats présents. Trop concentré sur les tirs ennemis durant les premières heures de la bataille, il n'avait pas eu le temps d'avoir peur, mais avec ce calme épouvantable, il sentit l'angoisse le regagner. S'ils devaient maintenant affronter les chevaliers à l'épée, ce serait encore pire que les canons! L'ennemi resta immobile encore une dizaine de minutes, avant de se mettre enfin en mouvement. Les chevaliers commencèrent à avancer en direction de l'ouverture dans le mur. Ils étaient nombreux, au moins une centaine, heureusement, la plupart d'entre eux n'étaient pas réellement des chevaliers, mais des mercenaires à leur service, le danger était donc moins important, toutefois, il restait présent! Impérator retourna auprès de la dernière pièce d'artillerie. -Abandonnez les pièces ennemies, faites feu sur tous ceux qui s'approcheront trop près, ils ne doivent pas atteindre le mur. Le canon fit mouche sur un premier groupe d'hommes, ses victimes volèrent dans tous les sens. -Continuez! Les artilleurs étaient rapides et précis, mais l'ennemi allait vite. Impérator cligna des yeux, il avait l' étrange impression que le sol bougeait. La lumière du soleil réfléchissait sur le sol... non, sur des parois lisses qui glissaient le long du sol. Impérator attrapa une paire de jumelles et observa. Il ne comprenait pas, poussées par des petits réacteurs, des grandes plaques en métal survolaient le sol aux côtés des chevaliers, illuminés par les rayons du soleil. Ce n'est que lorsque l'ennemi arriva à portée de blaster qu'il comprit l'intérêt de ces plaques. Lorsqu'il ordonna à ses hommes de faire feu, ces étranges plaques de métal se redressèrent grâce aux réacteurs et se placèrent devant les chevaliers qui continuaient à avancer, imperturbable. La première salve n'eut aucun effet, les rayons laser heurtèrent les plaques sans pouvoir atteindre un seul adversaire. -Les salopards! s'exclama Impérator. Ils ont même des armures volantes! Le canon abaissa alors sa gueule en direction de la plaque la plus proche et tira. Celle-ci explosa en morceaux, les hommes qui se protégeaient derrière furent déchiquetés par le métal de leur propre protection. Les soldats des remparts continuaient à faire feu désespérément, mais à part quelques trous, cela n'avait aucun effet sur les grandes surfaces de métal qui couvraient l'ennemi. La pièce d'artillerie tira une dernière fois et cessa le feu, l'ennemi était maintenant trop proche des murs, son angle de tir ne permettait plus de les atteindre. -Abandonnez la pièce, soutenez les autres, ordonna Impérator. Lorsque les trois artilleurs s'éloignèrent de l'engin, il attrapa un détonateur thermique, l'actionna et le jeta dans la gueule du canon avant de s'éloigner à son tour. Dans un formidable vacarme, la pièce explosa avec force et répandit feu et métal dans toutes les directions. Une nouvelle partie du mur s'écroula avec le fût sous le choc de la déflagration. Cette action n'étonna personne, saboter ses propres canons était une pratique courante pour toutes les armées préventives, il était hors de question de laisser une chance à l'ennemi de s'emparer de ses propres armes! Les premiers chevaliers atteignirent le pied de la monstrueuse pile de gravats et commencèrent à grimper. Les plaques volantes ne pouvant les suivre, elles n'étaient plus d'aucune utilité, les gardes de Lockys firent feu avec rage. Tout cela allait trop vite, Impérator empoigna son blaster et tira, un chevalier parvint à atteindre le sommet après une courte et périlleuse escalade des décombres du mur. De sa grande épée, il trancha la tête du garde trantorien et transperça le bras du soldat hyporien. Impérator lui tira dessus, mais le chevalier continuait à avancer et tuer tout ce qui passait trop près de lui. Plusieurs tirs l'atteignirent en plein casque mais n'eurent aucun effet. Ce n'est qu'au bout du cinquième tir que le casque en cristal explosa et dévoila le crâne du guerrier, avant d'être désintégré par un nouveau tir d'Impérator. Tant bien que mal, les gardes leworiens essayaient de repousser les autres attaquants, mais progressivement, l'ennemi gagnait du terrain. Ils étaient déjà une dizaine à avoir gagné le sommet. Un mercenaire ennemi leva son fusil et le pointa vers Impérator, au moment où il allait faire feu, un garde leworien se jeta sur lui et l'expédia hors du tas de cailloux. La ligne de défense tenta de se resserrer, mais trois chevaliers ennemis foncèrent, épées levées, et les obligèrent tous à reculer. En moins de deux minutes, la ligne de défense était rompue, ils envahirent la partie gauche du mur. Accompagné de deux chevaliers, Impérator essaya d'empêcher que la partie droite ne subisse le même sort, mais il était trop tard, cinq mercenaires leur barraient la route. Le plus grand des deux chevaliers fit tournoyer son épée au-dessus de la tête et en tua deux, tandis que l'autre brandit sa lance et en jeta un troisième dans le vide. Impérator dégaina sa lame et tua le quatrième mercenaire. D'autres chevaliers du prince arrivèrent sur le mur... Le combat au corps-à-corps dura ainsi pendant plus d'une demi-heure, Impérator fatiguait, mais il tenait bon. Les ennemis étaient de plus en plus nombreux à gravir "l'escalier" de débris, mais grâce à la défense acharnée d'Impérator et de ses deux compagnons, ils ne parvinrent quasiment pas à avancer. Malheureusement, un adversaire lança sa lance avec une telle force que l'armure d'un des chevalier d'Impérator ne résista pas et il fut tué, touché en plein coeur. Le mur était assez étroit pour empêcher les ennemis de combattre à plus de quatre en même temps, mais à deux contre quatre, une victoire était inespérée, surtout qu'Impérator commençait à faiblir sérieusement. Son dernier compagnon fut touché au bras et, contraint de reculer, les ennemis en profitèrent pour avancer. -Il faut prévenir Peeve! s'exclama Impérator. -Allez-y... grogna le chevalier en agitant son épée avec violence. Vous êtes plus rapide, je vous couvre. Impérator attrapa le dernier détonateur qui lui restait et le jeta sur la montagne de ruines, l'explosion fut violente et souleva plusieurs rochers et soldats ennemis qui s'écrasèrent au sol. Mais les murs restaient toujours accessibles. Avec désespoir, il laissa alors le chevalier contenir les ennemis et courut dans l'autre sens. Mais plusieurs soldats ennemis avaient déjà dépassé les défenses et contournaient les murs par l'intérieur de la cité afin de surprendre les gardes de Lockys. La route d'Impérator fut barrée, cinq chevaliers avançaient vers lui, épées levées, menaçants. Plus rapide que l'éclair, il attrapa son blaster et le vida complètement en tirant comme un fou, un des chevaliers s'effondra, les autres attaquèrent. Impérator esquiva un puissant coup d'épée, ce qui l'obligea à se placer juste au bord du mur. Il suffirait d'un simple coup et il serait jeté dans le vide. Cette idée vint d'ailleurs à l'esprit d'un de ses adversaires qui s'y essaya, mais il fut trop lent et prévisible, et Impérator attrapa son bras, le tira vers lui et lui fit un croche-patte pour le faire tomber. Le chevalier poussa un cri et s'écrasa plusieurs mètres plus bas. Fous de rage, les quatre autres guerriers se rapprochèrent encore et s'apprêtèrent à frapper, mais le jeune seigneur impérial repéra le balcon d'un petit immeuble voisin à une faible distance de lui, et exécuta un bond digne des plus grands athlètes. Son pied arriva entre deux barreaux du petit balcon en bois et glissa, se voyant déjà mort, il passa ses bras autour de la rambarde et se retint de toutes ses forces. Un horrible frisson lui parcourut le corps, ses pieds pendaient dans le vide et son poids faisait pencher dangereusement la petite structure en bois. Il souffla un grand coup et posa ses pieds avec précautions entre les barreaux, puis passa par-dessus la rambarde. Les chevaliers étaient toujours là et le regardaient avec mépris. Impérator les défia de le rejoindre, ils ne bronchèrent pas. Il brisa alors la vitre et traversa les différentes pièces menant au rez-de-chaussé. Il quitta l'immeuble. Les rues étaient déjà envahies de soldats ennemis, les habitants de Lockys fuyaient en criant. Impérator brandit son épée et frappa un mercenaire qui s'apprêtait a battre plusieurs femmes, le petit homme poussa un cri de douleur et prit l'une d'elle en otage pour obliger Impérator à reculer, mais un chevalier de son propre camp le tua froidement d'un coup d'épée. Il ne s'agissait pas d'une erreur, s'en prendre aux femmes n'était pas toléré dans l'ordre, cela comptait même parmi les pires hérésies. Le chevalier toisa Impérator du regard et lui fit signe de se préparer à combattre, mais Impérator se jeta sur lui et le fit tomber à la renverse en prenant soin de ne pas le tuer, comme pour le remercier d'avoir stoppé la combine de l'ignoble mercenaire. Il s'élança à toute vitesse dans les rues de Lockys et dut contrer plusieurs attaques de nombreux ennemis, avant d'atteindre enfin les portes de la ville. Elles étaient complètement défoncées et les soldats ennemis pénetraient dans la cité à travers une large déchirure, en haut Peeve combattait avec une rage inhabituelle. Impérator parvint après un long combat à l'atteindre et le prévenir que la cité était envahie. H-RP: voilà pour le début... j'espère que c'est clair et pas trop lourd, parce qu'une fois que je pars dans mes batailles moi, on ne m'en sors plus
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| | | Rolf Xandine AO Conseiller
Nombre de messages : 2130 Age : 49 Localisation : FRANCE (77) Date d'inscription : 21/06/2007
| Sujet: Re: Fanatiques... (Star Wars, R.F.E, GC2-1) Sam 26 Avr - 0:44 | |
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| | | Child666 Vicelard
Nombre de messages : 4106 Age : 36 Localisation : Agen Date d'inscription : 08/01/2008
| | | | Cyberax
Nombre de messages : 130 Age : 37 Localisation : MEYRAS Date d'inscription : 24/01/2008
| Sujet: Re: Fanatiques... (Star Wars, R.F.E, GC2-1) Lun 28 Avr - 1:05 | |
| Yes yes yes trop fort et toujours ce suspense que tu sais si bien mettre, aller la suite quand même vite !!!!!!!!!! lol | |
| | | Papillon Dieu
Nombre de messages : 2875 Date d'inscription : 23/05/2007
| Sujet: Re: Fanatiques... (Star Wars, R.F.E, GC2-1) Jeu 1 Mai - 11:35 | |
| La retraite fut sonnée, donnant l'ordre aux défenseurs de Lockys de se regrouper dans le palais du Gouverneur, le spatioport, le temple sacré et tous les lieux stratégiques de la ville. Hormis la grande muraille, Lockys possédait plusieurs autres enceintes, mais elles furent enfoncées sans difficulté par l'ennemi, la défense de Lockys était divisée, brisée. Impérator se sépara du groupe impérial de Peeve et se mit en quête de retrouver Jayna. Cette terrible angoisse qui le prenait depuis plusieurs heures revint, plus intense que jamais, il avait un horrible pressentiment, Jayna était en danger de mort. Il courut désespérément dans les rues à moitié détruites, jonchées de morts, de la ville. Il atteignit une zone étrangement calme, peu touchée par la bataille. Il fallait qu'il la trouve absolument, il n'avait plus que ça en tête. -Jayna! cria-t-il. Jayna! Jayna! Mais on ne répondait pas, l'écho de son cri traversait les ruelles silencieuses sans effet. Mais où Serduss avait-il pu la cacher? Le palais du gouverneur serait le premier endroit visé par l'ennemi, il était évident qu'Elwige ne se serait pas positionné ici. Il tourna en rond, chercha en vain pendant plus de dix minutes. "Le spatioport? non, Serduss n'est pas bête! La salle d'armes? aucune chance! Mais où alors?" Il repensa alors à sa discussion avec le chevalier, la veille. Il ne lui avait communiqué aucun lieu précis de cachette, mais Impérator se rappela soudain de la remarque de son ami, "comme dans un moulin, c'est le cas de le dire!". Préoccupé, il n'avait pas tenu compte de cette allusion. Mais maintenant qu'il prenait le temps de réfléchir, il n'avait plus aucun doute sur ce qu'il devait rechercher. Il se souvint en avoir survolé un lors de sa première visite à Lockys, mais où? Agacé, il fouilla dans ses pensées. Enfin, il se souvint, il se remit alors à courir. Il ne rencontra aucune difficulté durant sa course, les combats étaient bien plus localisés maintenant, les troupes impériales et les gardes de Lockys s'étaient retranchés dans divers bâtiments importants. Il contourna les patrouilles ennemies avec facilité et gagna enfin la destination voulue. Le grand moulin de Lockys était à l'écart du reste de la ville, tout au bout de la partie est, près du mur et de la paroi de la montagne contre laquelle avait été bâtie Lockys. Il était silencieux, éclairé par le soleil au zénith, dont les rayons frappaient le toit pointu. La roue du moulin tournait lentement, entraînée par la force du vent. Un petit cours d'eau voisin coulait en chantant. Si une bataille meurtrière n'était pas en cours à quelques centaines de mètres d'ici, le lieu aurait paru parfaitement paisible. Plusieurs oiseaux avaient pris place sur les petites vignes et gazouillaient, insouciants, heureux.
Impérator traversa les champs de blés entourant le moulin. Le calme de ces lieux le mettait mal à l'aise, quelque chose n'allait pas. Il arriva à la porte grande ouverte du moulin, lorsqu'il s'apprêta à entrer, il entendit les oiseaux battre brusquement des ailes et s'envoler en piaillant. Quelqu'un approchait, il se tourna et vit un mercenaire bondir sur lui. Il n'eut pas le temps de réagir, il fut jeté au sol et il sentit quelque chose de froid entrer douloureusement dans la chair de sa jambe droite. Il poussa un cri et asséna à son adversaire un coup qui l'obligea à s'enlever. Il se recula et se leva à grande peine. Sa jambe saignait, l'ennemi lui avait donné un violent coup de couteau. Il tira son épée et menaça le mercenaire qui le regardait avec un sourire cruel. C'est à ce moment là qu'il entendit une femme crier, pas n'importe quelle femme, Jayna! -Jayna! cria-t-il. Celle-ci criait de peur, elle était toute proche, quelqu'un lui faisait peur, la menaçait. D'autres mercenaires apparurent devant Impérator, mais il n'en tint même pas compte, il poussa un long rugissement et les chargea. Les quatre hommes furent tués en moins de dix secondes. Impérator ne réfléchissait plus, tout ce qui se mettait en travers de son chemin était voué à la mort, il n'aurait su dire d'où lui venait une telle force, mais cela lui importait peu, il ne pensait qu'à Jayna. Seulement, lorsque ce fut un chevalier qui se dressa devant lui, il fut contraint de changer de méthode. Son épée fut contrée et repoussée avec force, il tenta une nouvelle attaque que le chevalier para de nouveau. Jayna cria une nouvelle fois, Impérator la vit fuir en hurlant de désespoir, comme la première fois où il l'avait vue. Son coeur battait à tout rompre, la jeune femme le vit et s'arrêta net, ses yeux humides étaient plein d'espoir et de tristesse, un mercenaire s'approchait d'elle, il l'attrapa par le bras et la jeta à terre. -Non! s'exclama Impérator qui fonça sur le chevalier et le projeta sur le côté, avant de sauter sur le mercenaire pour lui asséner un grand coup de lame sur la tête. L'homme s'effondra et Impérator saisit Jayna par la main. D'autres ennemis arrivèrent et les entourèrent. -Allez-y! hurla Impérator avec défi, qui tournait sur lui-même en brandissant son épée et en tenant toujours Jayna par la main. Essayez donc de nous tuer! Venez! Les soldats restaient sur leur position, des fois, l'un d'eux tentait de frapper avec sa lance, mais le coup était immédiatement contré. La défense d'Impérator était impénétrable, jusqu'à ce qu'un lâche empoigne son blaster et tire. Impérator fut touché dans le dos et sentit une douleur indescriptible s'emparer de lui, les adversaires foncèrent alors sur lui et le rouèrent de coups, mais il résista, il continua à se défendre, à défendre Jayna. Celle-ci distribuait des coups de poings et de pieds dévastateurs dans tous les sens avec rage. Impérator reçut un coup de lance à l'épaule, puis dans le ventre, son gilet de combat fut arraché, et il sentit alors une nouvelle douleur le saisir au ventre, bien plus terrible, insoutenable que les autres. Son sang jaillissait depuis son ventre et se répandait au sol, il ne respirait quasiment plus. Il était fatigué, il n'en pouvait plus, un chevalier l'avait transpercé de sa lame. Impérator regarda le visage de son ennemi, son meurtrier, mais il ne vit que la surface en cristal d'un casque sans aucune expression de pitié apparente. Il se tourna alors vers Jayna, celle-ci pleurait et le regardait, elle posa ses deux mains sur les joues d'Impérator qui tomba au sol. Il haletait, la souffrance était terrible, insupportable. Il vit Serduss apparaitre d'un bond spectaculaire et renverser ses ennemis en hurlant des menaces. Jayna criait toujours, elle était désespérée, mais tout ce qu'Impérator comprenait, c'est qu'Elwige et Jayna étaient là, devant lui, bien vivants. Il sentit la fatigue le gagner rapidement, Serduss et Jayna combattaient, enragés, comme des guerriers, comme des véritables chevaliers. Ses yeux faiblissaient, il ne voyait plus que deux silhouettes en train de remuer, déjà, ses oreilles ne captaient plus aucun son. Il sentait la vie le quitter au fur et à mesure que la douleur, la lassitude et l'incompréhension l'emportaient. -Jayna, Serduss... Les cheva... Jayna... Jayna... Elwige... Jay... | |
| | | Papillon Dieu
Nombre de messages : 2875 Date d'inscription : 23/05/2007
| | | | Rolf Xandine AO Conseiller
Nombre de messages : 2130 Age : 49 Localisation : FRANCE (77) Date d'inscription : 21/06/2007
| Sujet: Re: Fanatiques... (Star Wars, R.F.E, GC2-1) Sam 3 Mai - 20:55 | |
| Je suis resté sans voix... dsl^^ | |
| | | Marajade
Nombre de messages : 254 Age : 31 Localisation : belgique charleroi Date d'inscription : 17/04/2008
| | | | Papillon Dieu
Nombre de messages : 2875 Date d'inscription : 23/05/2007
| | | | Cyberax
Nombre de messages : 130 Age : 37 Localisation : MEYRAS Date d'inscription : 24/01/2008
| Sujet: Re: Fanatiques... (Star Wars, R.F.E, GC2-1) Dim 4 Mai - 1:23 | |
| Excuse moi Pap je n'avais pas vu que tu avais mis la suite.
Franchement, je reste scotché. C'est génial.
Je sais pas comment le décrire, je suis resté les yeux rivé sur la dernière ligne un bon moment.
Moi qui commençais à m'inquiéter car je voyais les jours passer et pas de suite lol
Je sais pas quoi te dire désolé, je crois que c'est le meilleur post de tout ton RP
Bientôt une suite ? | |
| | | Papillon Dieu
Nombre de messages : 2875 Date d'inscription : 23/05/2007
| | | | Child666 Vicelard
Nombre de messages : 4106 Age : 36 Localisation : Agen Date d'inscription : 08/01/2008
| Sujet: Re: Fanatiques... (Star Wars, R.F.E, GC2-1) Dim 4 Mai - 23:35 | |
| AAAAAAAAAAH JE SUIS EN RETARD SUR MES LECTURES !!!
Je me mets à jour demain grand maître promis ^^ En fait j'avais même pas vu que t'avais posté lol | |
| | | Child666 Vicelard
Nombre de messages : 4106 Age : 36 Localisation : Agen Date d'inscription : 08/01/2008
| | | | Araknospace Citoyen
Nombre de messages : 310 Age : 52 Localisation : environ de Montpellier Date d'inscription : 11/04/2008
| | | | Marajade
Nombre de messages : 254 Age : 31 Localisation : belgique charleroi Date d'inscription : 17/04/2008
| Sujet: Re: Fanatiques... (Star Wars, R.F.E, GC2-1) Mar 6 Mai - 21:16 | |
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| | | Papillon Dieu
Nombre de messages : 2875 Date d'inscription : 23/05/2007
| Sujet: Re: Fanatiques... (Star Wars, R.F.E, GC2-1) Jeu 8 Mai - 23:21 | |
| "Naturellement, ayant beaucoup de mal à croire cette nouvelle si inattendue, j'ai immédiatement ordonné qu'on mène une enquête. Mes agents ont parcouru les mondes du secteur principal et sont rentrés unanimes au bout de deux jours, chargés de nombreuses preuves irréfutables que je joins à ce courrier. Je tiens également à vous signaler, comme ont dû vous le communiquer vos rapports, que le calme est revenu immédiatement après la nouvelle de sa disparition. Les conflits ont totalement cessé, c'est une nouvelle preuve indiscutable qui fait que je joins ma parole à ceux qui défendront cette idée, sa mort est un fait..."
La lecture de cette dernière partie de la lettre fit frissonner les ministres du conseiller Papillon. Lui-même restait incrédule, il posa la lettre sur la grande table en bois et attrapa plusieurs documents, les preuves en question. Il les examina rapidement, sous l'œil perplexe de ses ministres, et les reposa. L'un des membres du gouvernement se décida enfin à rompre le silence qui s'était emparé de l'assemblée depuis le commencement de la lecture de ce courrier par le vieux conseiller. -Mais vous, interrogea-t-il, croyez-vous à sa mort? Papillon soupira et garda un instant le silence, comme subitement plongé dans une intense réflexion, puis il répondit: -Je l'espère de tout cœur. Tout donne à penser qu'il l'est réellement, toutefois, les raisons de sa disparition restent inexplicables, et cet évènement est bien trop inattendu pour être crédible. Pour l'instant, toutes les unités de surveillance stationnées là-bas y resteront, avec l'ordre de fournir un rapport précis tous les jours. Je compte bien me rendre moi-même dans le secteur pour enquêter, je trouve cette... Papillon interrompit son discours, car ses ministres ne l'écoutaient plus, leur attention était dirigée vers la grande porte. Il tourna la tête et vit qu'un majordome se tenait derrière lui et hésitait à l'interrompre alors qu'il discourait. -Qu'y a-t-il? -Veuillez m'excuser de vous couper, monsieur, mais vous avez un... visiteur. Celui-ci souhaite s'entretenir avec vous de toute urgence, il dit que c'est extrêmement important. J'ai essayé de lui expliquer que vous étiez occupé, mais il n'a rien voulu savoir. -Vraiment? Bien, dites-lui de patienter. J'arrive. Le majordome sortit et le conseiller se tourna vers ses ministres: -Il me semble que nous n'avons pas grand chose à rajouter, de toute façon. Je vous donnerai mes instructions, vous pouvez disposer. Bonne journée. Les ministres quittèrent l'assemblée tout en discutant. Silencieux, Papillon les suivit, puis, se sépara du reste du groupe lorsque ils atteignirent le bout du couloir.
La Grande Maison de Gournay, immense palais en pierres, cœur politique et administratif de l'empire gournaysien, était reconnu comme l'un des plus beaux palais du système stellaire, de l'univers disaient même les plus chauvins, notamment pour ses magnifiques couloirs en pierres suspendus plusieurs mètres au-dessus des forêts sauvages, qui offraient à ceux qui avaient la chance de les parcourir une vue exceptionnelle sur l'océan et le paysage continental gournaysien. Papillon faisait partie de ces chanceux, et c'est avec fierté qu'il parcourait les grands couloirs de pierres tout en admirant le ciel peuplé de nuages. Les rayons du soleil perçaient faiblement à travers les gros nuages gris, et avaient encore plus de mal à s'insérer dans les couloirs, pourtant ouverts à l'air libre sur toute leur longueur, car un épais rideau de plantes grimpantes filtrait la lumière. Même dans les jours les plus lumineux, les couloirs restaient sombres, ce qui ne manquait pas de faire grogner le maître-conservateur du palais, qui avait tenté à de nombreuses reprises d'obtenir des ministres et du conseiller l'accord pour faire brûler toutes ses plantes.
Lorsque Papillon atteignit la salle d'attente et ouvrit la porte pour découvrir le visage de celui qui le réclamait avec tant d'urgence, il se figea, la bouche grande ouverte. Le visage couvert d'égratignures, la tunique tachée de sang sec, Elwige Serduss était là, installé, ou plutôt avachi, sur son siège. Ses yeux cernés, son visage pâle et vide de toute énergie trahissaient un épuisement terrible pour ce chevalier d'habitude si puissant. Son armure semblait également avoir connu des jours meilleurs, elle était cabossée et rayée, comme si quelqu'un s'était amusé à taper dessus à grands coups de marteau. Le chevalier se leva avec difficulté pour saluer le conseiller, il manqua même de retomber sur son siège. Il s'avança. Il boitait. -Par la barbe de Xandine! s'exclama Papillon, horrifié par l'état misérable de son visiteur. Elwige, que vous arrive-t-il? -Impérator est en danger, monsieur! répondit le chevalier avec gravité, sans même prendre le temps d'expliquer sa situation qui semblait tout aussi grave. -Racontez-moi si vous le pouvez. Mais attendez... Venez avec moi plutôt, nous allons nous asseoir, vous serez mieux pour parler. -Non, non... souffla-t-il en se rejetant sur le siège de la salle d'attente. Ce fauteuil fera l'affaire. Nous devons agir très vite, seigneur-conseiller, Impérator est dans une situation périlleuse. Vous vous souvenez que nous vous avons quitté dans le but de trouver et rallier le dernier prince. Le maître Impérator a eu une idée de génie et est parvenu à prendre le contrôle de la cité de Lockys sans même avoir recours à la force! Il comptait utiliser la ville pour appâter le prince... Impérator me surprendra toujours... car une fois encore, ça a marché! Le chevalier reprit sa respiration, essoufflé, et poursuivit: Mais peut-être aurait-il été préférable que cela ne fonctionne pas, car malgré leur puissance, les défenses de la cité n'ont pas tenu face aux armées du prince Hérald, et celui-ci est entré dans la ville avec ses troupes. Privée de ses murs, Lockys n'a pas pu résister très longtemps. Lorsque j'ai quitté la ville, seul le palais du gouverneur continuait à lutter. Il est possible qu'à l'heure actuelle... Serduss dut à nouveau reprendre sa respiration avant de continuer: Peut-être viennent-ils... de s'effondrer... C'est le commandant Peeve qui dirige les dernières troupes de l'Empire. Il est doué, mais ses soldats sont peu nombreux, fatigués et blessés, il ne pourra pas tenir longtemps... -Qu'est devenu Impérator? Pourquoi n'est-ce pas lui qui mène la dernière résistance? -Il a été touché, monsieur! gémit le chevalier comme si ces paroles le brûlaient. Il s'est battu vaillamment pour défendre la vie de cette femme... Jayna, mais un chevalier du prince l'a transpercé de son épée, le sang jaillissait de son ventre, il s'est évanoui! -Mais... mais il n'est pas mort? -Il n'en est plus très loin... Il lui faut des soins de toute urgence. Heureusement, le commandant Peeve a réussi à obtenir des troupes ennemies un cessez-le-feu, il a également eu le droit de transporter le corps d'Impérator à l'abri, dans le palais, pour le soigner. C'est un grand homme, Peeve, intelligent, efficace... Mais il ne pourra pas tenir longtemps, répétait le chevalier de plus en plus pâle. il lui faut des renforts... très vite... Peut-être que les combats ont déjà repris, je n'en sais rien... Mais ce qui est sûr, c'est que la vie du seigneur Impérator, et même celle de l'Ordre dépend de vous, maintenant, monsieur. -Comment? -Il faut les sauver, seigneur Papillon! s'écria le chevalier. Il faut des troupes, le plus rapidement possible! Nous ne pouvons pas... -Je comprend bien, Elwige... mais à part une dizaine de gardes, je n'ai rien à offrir, et je doute que dix gardes, même d'élite, puisse vaincre une armée toute entière! -Ce qu'il nous faut, c'est un chevalier. -Savez-vous où en trouver? -Tous les membres de l'Ordre sont rassemblés sur Lockys, il n'y a plus de chevaliers. -Alors sur qui comptez-vous? -Sur vous! Nous devrons effectuer un voyage de plusieurs jours, j'aurai le temps de vous raconter tout en détail. Mais pour l'heure, je vous en conjure, il faut me suivre. -Mais je ne peux pas partir comme ça! Nous sortons à peine de... en fait, je n'ai pas pensé à vous le dire: avant que vous nous interrompiez, nous discutions de la fin de la guerre entre l'empire et le seigneur Cellendhyll. Il semblerait que ce dernier soit mort, nombreux sont les rapports qui l'affirment. J'ai encore du mal à y croire, mais quoi qu'il en soit, tous les combats ont cessé, c'est le principal. L'Empire peut souffler un peu et se préparer à contre-attaquer. -Cette nouvelle me réjouit, seigneur, et elle redonnera certainement vie au maître Impérator! Lui qui s'inquiétait tant pour l'Empire... Il sera heureux de vous entendre lui annoncer un tel évènement. -Mais... Papillon se tut, le chevalier tremblotait, ses yeux et sa voix emplis de désespoir ne purent laisser le conseiller hésiter davantage de temps. -Très bien, dit-il enfin, je vous suivrai, Elwige... Quand souhaitez-vous partir? -Dès maintenant, monsieur, si cela est possible... -Laissez-moi le temps de me préparer et d'avertir mes ministres, nous partons dans une heure, une heure et demie au maximum. -Vous êtes bon, conseiller, l'Ordre ne vous oubliera pas!
A peine une heure après, les deux hommes étaient déjà installés à bord du "Griffe noire", un astronef léger de Gournay II. Le vaisseau du chevalier s'étant posé en catastrophe sur la planète et ayant perdu son réacteur droit, il avait fallu prendre un autre moyen de transport. Serduss profita des premières heures du voyage pour expliquer à Papillon comment il s'était échappé de Lockys à la tombée de la nuit, et comment il était parvenu à s'emparer d'un astronef ennemi pour rejoindre Gournay II. Puis il lui exposa quel était le but de ce voyage et ce que Papillon aurait à faire. Le programme était chargé et dangereux, et il n'y avait pas beaucoup de temps, peut-être même qu'il était déjà trop tard... | |
| | | Child666 Vicelard
Nombre de messages : 4106 Age : 36 Localisation : Agen Date d'inscription : 08/01/2008
| Sujet: Re: Fanatiques... (Star Wars, R.F.E, GC2-1) Dim 11 Mai - 21:46 | |
| Raaaaah je suis encore à la bourre !!!
Je donne mes impressions dans la soirée !
Toutes mes excuses maître ^^ | |
| | | Cyberax
Nombre de messages : 130 Age : 37 Localisation : MEYRAS Date d'inscription : 24/01/2008
| | | | Child666 Vicelard
Nombre de messages : 4106 Age : 36 Localisation : Agen Date d'inscription : 08/01/2008
| | | | Rolf Xandine AO Conseiller
Nombre de messages : 2130 Age : 49 Localisation : FRANCE (77) Date d'inscription : 21/06/2007
| | | | Child666 Vicelard
Nombre de messages : 4106 Age : 36 Localisation : Agen Date d'inscription : 08/01/2008
| Sujet: Re: Fanatiques... (Star Wars, R.F.E, GC2-1) Mer 14 Mai - 3:53 | |
| | |
| | | Marajade
Nombre de messages : 254 Age : 31 Localisation : belgique charleroi Date d'inscription : 17/04/2008
| Sujet: Re: Fanatiques... (Star Wars, R.F.E, GC2-1) Mer 14 Mai - 15:40 | |
| rahhhhhhhh je viens de finir tout jusqu'a present et seigneur pap' viiiite une suite
le prince gloros le prince lathan et sa flotte la bataille avec l'edlm et sur la planete de pap' ( oublier le nom ^^ ) avec les troupes de cellendhyl ( je suis pas sur que ca c'ecrit comme ca mais bon ^^ ) et enfin la bataille sur lockys tu es tres doué maitre papillon ^^ | |
| | | Cyberax
Nombre de messages : 130 Age : 37 Localisation : MEYRAS Date d'inscription : 24/01/2008
| Sujet: Re: Fanatiques... (Star Wars, R.F.E, GC2-1) Sam 17 Mai - 4:25 | |
| C'est bien ce qu'on ce tue à lui dire, le truc c'est que maintenan il en profite et nous laisse attendre dans notre impatience pendant des jours (sa en fait 9 aujourd'hui), alors Pap tu y arrive plus ou tu as peur des prochaine critiques ? | |
| | | Papillon Dieu
Nombre de messages : 2875 Date d'inscription : 23/05/2007
| Sujet: Re: Fanatiques... (Star Wars, R.F.E, GC2-1) Sam 17 Mai - 22:12 | |
| Impressionnant. Il n'y avait pas d'autre mot pour décrire le prince Hérald. Immense et costaud, cet homme avait d'abord l'allure du grand guerrier. L'état de sa belle armure en métal en témoignait, d'ailleurs, ainsi que le sang qui luisait sur la grande lame de sa lourde épée. Lourde épée que lui seul pouvait soulever, avec ses énormes bras capables d'arracher une tête à main nue! Même les wookies n'oseraient pas le combattre! Il avait également l'aspect d'un chef. Ce n'est pas pour rien qu'il était prince. Il avait dans sa façon de marcher, sa manière de parler, son attitude, une assurance incontestable. Il était vêtu d'une grande cape rouge, rappelant ces grands monarques des temps anciens. De ce personnage émanait une impression de puissance et d'autorité naturelle. Et il se tenait là, dans le palais du gouverneur. Dans la salle du trône, plus précisément, où fut mené un dernier combat particulièrement rude et sanglant entre les guerriers du prince et ceux d'Impérator, qui dura plus de trois heures et pendant lequel les chevaliers au service de l'Empire luttèrent avec une grande fermeté pour ne pas reculer. Mais sous la supériorité numérique et morale de l'ennemi, ils furent rapidement contraints de reculer, se rapprochant de plus en plus du grand mur inévitable jusqu'à ne plus pouvoir reculer. On en était actuellement là. Il ne restait plus qu'une quinzaine de chevaliers alignés derrière Peeve. Exténués, ceux-ci n'avaient pourtant pas rangé leurs épées, et même devant une mort quasi certaine, ils continuaient à défier leurs ennemis du regard. Le prince Hérald s'était avancé, et à ce moment, automatiquement, comme s'il venait de presser sur un bouton, le combat s'était arrêté. Chaque homme avait rejoint sa ligne, son camp, et attendait, épée levée, prêt à l'abattre sur un crâne ou une jambe dès que l'ordre en serait à nouveau donné. Un lourd silence s'était emparé de la grande salle dévastée. Seule la fontaine, dont l'eau était souillée par le sang, continuait de chanter, accompagnée de quelques oiseaux qui n'accordaient à cette scène aucune attention. Le prince croisa les bras et respira profondément, il fit quelques pas puis s'arrêta, avant de se tourner vers le commandant Peeve. Enfin, de sa voix grave et puissante, il rompit le silence: -Lockys l'Invincible... dit-il avec un mélange de sarcasme, de déception et de fierté. Les gardes de Lockys ont fait honneur à la réputation de cette cité, ils se sont battus vaillamment, ils n'ont pas hésité à verser leur sang pour défendre ses murailles. Mais c'est fini maintenant. Ses défenses, ses murs, ses canons, et presque tous ses gardes sont tombés. Je suis très fier d'avoir eu à combattre avec des guerriers de votre rang, vous vous êtes défendus comme des chevaliers. Mais votre confiance en vos défenses vous a été fatale, maintenant... -Impérator le savait! coupa le commandant Peeve avec indignation en s'avançant. Il savait parfaitement que vous viendriez, il savait parfaitement que nos défenses ne tiendraient pas. Ce n'est pas un imbécile, il sait ce qu'il fait. -Alors pourquoi l'a-t-il fait? répondit le prince en haussant le ton, à tel point que Peeve sentit son dos frissonner. L'officier impérial s'avança encore, et bien qu'il n'était pas aussi grand que le prince, il le regarda de haut. -Pour vous défier. Ses mots résonnèrent dans toute la salle. Le prince s'arrêta à nouveau de marcher et regarda son adversaire avec étonnement. Plusieurs de ses chevaliers affaissèrent leurs épaules, comme si les paroles du commandant étaient trop insensées, trop surprenantes pour être supportables. -Me défier... répéta le prince, dubitatif. Mais dites-moi, Peeve, comment Impérator compte-t-il me défier, maintenant qu'il n'est même plus en état de rester debout? Et comme si Peeve n'en était pas informé, la guerrier montra du doigt le corps du seigneur Impérator, inerte, étendu contre le mur parmi les autres blessés. Le commandant dut admettre que la situation était critique, le plan d'Impérator avait quelques ratés! Il déglutit avec difficulté, en songeant à l'étendue de cette situation catastrophique. Profitant de cet instant de doute, de peur, le prince reprit de plus belle: -Et maintenant que vous êtes acculés contre cet immense mur, maintenant que vous n'êtes plus qu'à trente contre trois cents, maintenant que vous êtes pris au piège, disait-il de plus en plus violemment, ne pensez-vous pas qu'il y avait une faille dans le plan d'Impérator, commandant Peeve?
Tandis que les deux hommes se livraient une joute verbale visant pour l'un à gagner du temps et galvaniser ses troupes, pour l'autre à savourer sa victoire et afficher sa supériorité, deux hommes, quelques centaines de mètres plus loin, à l'extérieur, avançaient le plus discrètement possible parmi les grandes maisons de Lockys. La plupart des bâtiments épargnés par la bataille étaient clos; les habitants ne seraient pas capturés, Hérald, sûr de sa victoire définitive, leur avait donné le droit de regagner leurs demeures. Mais la plupart des gens avaient fuit la ville ou restaient cloîtrés dans leurs maisons en attendant que le calme revienne vraiment. Les rues étaient désertes, ce n'est que lorsque les deux voyageurs aux allures d'espion arrivèrent vers le palais du Gouverneur que les premières vraies patrouilles apparurent. Les soldats postés à l'entrée de la cité n'avaient pas posé de problème, il avait suffit de trouver un trou dans le mur, -et ils étaient nombreux!-, pour les contourner. La grande avenue menant au palais, par contre, était pleine de soldats. La lumière du soleil couchant de Simnor frappait les deux intrus en plein dos et, en plus de rallonger leurs ombres de plusieurs mètres, les rendait parfaitement visibles aux yeux des guerriers installés dans l'avenue. Et comme Papillon le craignait, ils furent repérés. Mais ils ne bougèrent pas. A cette distance, les ennemis ne pouvaient pas encore se rendre compte qu'ils n'étaient pas du même camp. Les deux voyageurs dépassèrent un premier groupe de soldats assit autour d'un grand feu de camp. Les hommes, trop fatigués pour observer, ne dévisagèrent même pas les deux nouveaux venus. Ils passèrent ensuite à côté d'une patrouille qui, elle, s'arrêta et les regarda s'éloigner avec étonnement. Papillon était inquiet, de plus en plus de soldats les dévisageaient avec suspicion, méfiance au fur et à mesure qu'ils progressaient. Tout le monde s'arrêtait pour les regarder passer, désormais, un chevalier cessa même de gratter son instrument à cordes et les montra du doigt. Le conseiller avait l'impression désagréable que cette avenue n'en finissait pas, cette traversée lui paraissait affreusement longue sous ces cent yeux braqués sur eux. Ils arrivèrent aux marches menant à la place du palais. Lorsque Serduss s'engagea sur l'escalier en pierres, un homme leur cria l'ordre de s'arrêter. Ça y est, Papillon sentit son cœur battre à toute allure! ils allaient devoir se battre. Le vieux conseiller porta sa main sur le pommeau de sa nouvelle arme, mais Elwige le retint par l'épaule et le fit continuer à avancer. On cria de nouveau, le chevalier n'en tint pas compte. Trois mercenaires appuyés contre une statue se relevèrent et attrapèrent leurs armes, un autre s'avança à leur rencontre. Serduss continuait à avancer, imperturbable, il n'accorda aucun regard à l'homme qui venait vers eux. Le mercenaire redressa le menton et bomba le torse, menaçant, il se mit en travers de leur route. Le chevalier ne s'arrêta pas plus. Le soldat du prince essaya alors de le bloquer, mais Elwige Serduss fut plus rapide, plus fort, et d'un violent coup d'épaule, il repoussa le "barrage" et fit basculer l'homme en arrière, contre le sol, avant de reprendre sa marche. D'autres hommes firent mine de lui bloquer le passage à leur tour, mais Serduss ôta son grand manteau noir et posa la main sur le manche de son épée qu'il tira à moitié, laissant comprendre clairement ses intentions si l'un d'eux s'approchait. Ils le laissèrent passer. Papillon le suivit, sidéré et encore plus inquiet. Les gardes de la porte du palais renoncèrent à baisser leurs lances, ils laissèrent les deux hommes entrer.
Dans le palais du gouverneur, la lutte orale entre le commandant et le prince continuait, bien que ce dernier commençait sérieusement à s'impatienter. Peeve le ressentait au ton de plus en plus sec et bourru du grand chevalier. Sentant que l'heure du dernier combat allait approcher, il ne put s'empêcher de reculer vers ses hommes et de poser la main sur son blaster. -Suffit! s'écria le prince Hérald. Je n'ai pas de temps à perdre. Il faut vous rendre à l'évidence, commandant, c'est fini. Vous vous êtes battus avec talent et courage, mais ça ne vous vaudra pas la liberté. Deux choix: Rejoignez mes rangs ou mourez. C'est à vous de voir. Je vous laisse cinq minutes. -Inutile! répondit Peeve avec détermination, sachez qu'un vrai soldat mène sa mission jusqu'au bout, quitte à mourir. -Avez-vous été sacré chevalier, Peeve? Le commandant s'étonna d'un changement aussi brusque de ton. -Non. -Alors il me semble que rien ne vous autorise à décider pour ceux qui vous accompagnent. Vous pouvez commander les troupes de l'Empire, certes, mais pas les chevaliers. Qui nous dit que ceux-ci tiennent à sacrifier leur vie? -Et bien... Le commandant était pris au dépourvu, il aurait l'air fin si ses propres hommes acceptaient la reddition! -C'est à eux de voir, dit-il. Je ne leur impose pas mon choix, mais ils ont juré fidélité à l'Empire et à Impérator jusqu'à la mort, qu'ils s'en souviennent. Pour ma part, à la fin des cinq minutes que vous nous avez offertes, le combat reprend. Ne me prenez donc pas pour un lâche si je dégaine mon arme et que je la braque sur vous. Peeve se tut, il n'avait plus rien à ajouter, c'était à "ses" hommes de décider maintenant. Les chevaliers d'Impérator avancèrent à pas lents, épées levées, ils vinrent se placer en ligne droite juste derrière le commandant, silencieux et déterminés, ils toisèrent le prince du regard. -Pauvres fous! conclut Hérald. Trois minutes. Il dégaina son épée. Un lourd silence s'installa dans la pièce, les deux camps s'observaient en chien de faïence. Dans quelques minutes, la dernière bataille de Lockys serait livrée.
Impérator demeurait immobile, couché sous ses trois couvertures, placé contre le mur. Il transpirait, il avait chaud, chaud et mal. Ses yeux étaient ouverts, pour la première fois depuis sa chute dans les rues de Lockys, il voyait clairement, il comprenait ce qui se passait, et il était impuissant. Jayna se tenait à côté de lui, silencieuse, anxieuse, tapit derrière une grosse dalle renversée. Elle tenait les mains d'Impérator dans les siennes. Impérator aurait eu envie de se lever, d'attraper son épée et de s'avancer aux côtés de Peeve, il aurait voulu mener sa dernière bataille, vivre le dernier combat qu'on s'apprêtait à faire pour lui. Mais il ne pouvait pas, et ça, c'était encore plus douloureux que ses blessures physiques. Dans le plus lourd des silences, Peeve tira son blaster et fit feu, rompant ainsi un calme angoissant. Les laser heurtèrent la cuirasse du prince et l'obligèrent à reculer. Mais ses hommes chargèrent et commença alors une terrible bataille à coups d'épée, de poings et de pistolaser. La vue du jeune blessé se troubla à nouveau, la fièvre revenait, tout ces "cling", ces "clang", ces cognements de lames qui les rapprochaient de plus en plus de la fin de l'Ordre et de sa vie, résonnaient dans sa tête comme des coups de marteau que quelqu'un lui donnerait sur le haut du crâne. Il avait envie de crier, de pleurer, toute cette violence, il n'en pouvait plus. Cette impossibilité d'agir, cette paralysie, c'était insupportable. Puis, à deux doigts de s'évanouir, il vit un visage apparaitre au-dessus du sien. Cette barbe hirsute, ce visage à la fois sombre et chaleureux, il le connaissait. -Ser... Elwige... marmonna Impérator. -Je suis là, maître. -C'est... fini? -Presque. Le chevalier avait fait une entrée remarquée, alors que chaque personne était occupée à distribuer des coups d'épée à gauche et à droite, il avait fait un grand trou dans la double-porte en bois à l'aide de son arme et avait traversé le champ de bataille sans se soucier du risque de recevoir un coup mortel. Cette brusque apparition suffit à faire cesser de nouveau le combat, du moins, la rage du prince, désormais trop occupé à être étonné pour pouvoir continuer à tuer. -Elwige Serduss. siffla-t-il. -Que ce combat cesse, prince. Je vous défie. répondit l'autre sans ménagements. Le prince haussa les sourcils et baissa son arme, puis il s'avança vers le chevalier. Derrière lui, le combat avait cessé presque automatiquement. -Auriez vous l'obligeance de répéter? -Vous connaissez les règles, prince Hérald. Selon le Code des chevaliers de l'Empire, lorsqu'un combat éclate entre... -Je connais cette histoire! coupa violemment le prince. Il parait même que votre maître, Impérator, en a un bon nombre à son actif. Mais seul un chevalier peut me défier. Vous avez été banni, Serduss, de même que tous vos chevaliers. Peeve n'est pas chevalier, et Impérator n'est pas en mesure de combattre. Alors je vous le demande, Elwige Serduss, qui va me défier? Le conseiller Papillon avait préféré rester dans l'ombre de la grande porte pendant que le combat faisait rage. Il traversa la pièce sous le regard étonné de tous et rejoignit les deux chevaliers. -Je vous présente le seigneur Papillon, reprit Serduss, conseiller de l'Empire. -A-t-il été adoubé, demanda le prince avec mépris, en devinant déjà la réponse. -Nous avons fait vite, mais Papillon est bel et bien un chevalier. Je l'ai sacré au temple de Gjerjis. Vous voyez d'ailleurs son épée à sa ceinture. -Rien ne me prouve que... -Prince! coupa sèchement le chevalier. Un chevalier ne ment pas, oseriez-vous prétendre que je suis un menteur? Et croyez-vous que je n'aurai pas mieux fait de vous faire croire que Peeve avait été fait chevalier? Ça m'aurait évité une aussi grande perte de temps. -Je vous crois, se résigna l'autre. Alors, je n'ai pas le choix, n'est-ce pas? reprit doucement le guerrier. -Donnez-nous notre dernière chance. -Ce n'est qu'un vieillard, je passerai pour un lâche. Papillon s'offusqua, ses joues s'empourprèrent, et il ne put retenir ses mots: -Le vieillard est encore en état de lever une épée et de pourfendre un crâne, sieur Hérald! Auriez-vous peur de vous battre avec moi? J'ai la nette impression que vous cherchez une excuse pour vous défiler. -Très bien! Je vous laisse une heure. Dans soixante minutes, le sang de l'un de nous deux sera versé sur le sol de Lockys. Je vous attendrai sur la place du palais. Soyez prudent, conseiller, vous pouvez être sûr que je ne retiendrai pas mes coups. Puisque mon adversaire accepte le défi, il doit accepter la violence qui accompagne ce rite. Si vous étiez amené à fuir, je... -La fuite ne fait pas partie de mes habitudes, prince. A dans une heure. Sans un mot de plus, le grand guerrier tourna les talons et quitta la pièce, accompagné de ses hommes.
Dernière édition par Papillon le Sam 17 Mai - 23:07, édité 1 fois | |
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